Le Pôle agricole d’Euralis met en œuvre sa transformation

Depuis le choix du conseil en 2020, le Pôle Agricole d’Euralis met en œuvre sa transformation et déploie sa stratégie auprès de quelque 9 000 agriculteurs, en répondant le mieux possible à leurs besoins. Il leur propose ainsi des filières performantes, durables et responsables. Objectif : les accompagner dans la transition agricole et les aider à aller vers une agriculture raisonnée qui sécurise leurs revenus.

 

Pour accélérer la transition vers des pratiques durables tout en pérennisant les exploitations des agriculteurs, le Pôle Agricole d’Euralis mise sur la co-construction de filières durables avec ses clients avals. « Lorsqu’un agriculteur décide de s’engager dans une de ces filières, nous lui soumettons un cahier des charges qu’il s’engage à respecter. Le contrat de production qu’il signe alors avec nous  lui garantit une prime sur les volumes produits » explique Laurent Dubain, Directeur Général du Pôle Agricole. « Cette valeur ajoutée est indispensable pour la couverture du risque pris par le producteur. Elle contribue à la résilience des exploitations et sécurise le revenu des agriculteurs. Nous sommes là au cœur de la mission d’une coopérative agricole ».

 

Des contrats de production existants aux nouvelles filières

 

Depuis des années, des contrats de production sont proposés en nombre aux agriculteurs :

 

– les productions bio : céréales à paille, protéagineux, légumes secs, oléagineux, soja, maïs et sarrasin.

– les filières animales : volailles, canards, bovins

– les filières légumes, en partenariat avec Bonduelle et Géant Vert : maïs doux, haricots verts et garden peas…

– les filières végétales : maïs waxy, soja, soja alimentaire, blé biscuitier…

 

La stratégie du pôle s’accompagne du déploiement de nouvelles filières sur trois axes : végétal, animal et énergie. Focus sur le végétal, au cœur de l’actualité.

 

– les nouveaux légumes : des contrats pilotes sont proposés pour les lentilles, les haricots secs et les pois chiches, en partenariat avec Bonduelle. Une filière pommes de terre est également lancée, avec des industriels du Sud-Ouest.

 

– grandes cultures bio : le marché est dynamique en surface et il se diversifie. Grâce au travail des équipes Agribio Union qui mettent en marché les productions des adhérents, des marchés se développent autour de nouvelles certifications. Citons par exemple le blé labellisé Agri Ethique pour la meunerie SUIRE, le lin labellisé Biochine pour l’huilerie CAUVIN ou le soja labellisé Biopartenaire pour le groupe Nutrition & Santé.

 

– l’agriculture régénératrice : Euralis devient membre du collectif Pour Une Agriculture du Vivant (PADV). Constitué en association, ce mouvement de coopération a pour mission principale d’accélérer la transition alimentaire et agricole en structurant des filières de produits agro écologiques. Dans cette dynamique, la coopérative poursuit sa collaboration avec le producteur de whisky Irish Distiller (filiale du groupe Pernod-Ricard) pour la production durable de whisky à partir de maïs grain du Sud-Ouest. A la clé, des conseillers et des agriculteurs formés à cette agriculture des sols vivants. Pour la campagne 2022, une vingtaine de producteurs de maïs bénéficient d’une prime allant de 5 à 15€/tonne en fonction des critères définis par le référentiel PADV. Au total, plus de 6 000 tonnes de maïs seront conduites en agriculture régénératrice. A moyen terme, l’objectif est de capitaliser sur ces techniques de production pour développer les filières végétales.

 

– contrat GAÏA : il valorise les tonnes de maïs et de soja des producteurs qui participent à l’effort environnemental et sociétal grâce à une liste de critères en lien avec l’agro écologie et les bonnes pratiques en matière d’environnement et de gestion sociale de l’exploitation (mise en place de couverts végétaux, simplification du travail du sol, réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, gestion de déchets, optimisation de l’eau…).10 000 hectares sont prévus pour 2022.

 

Mais aussi les énergies renouvelables, l’agro foresterie, le kiwi, etc…

 

Au global, toutes filières confondues, 25 % de surfaces contractuelles supplémentaires sont prévues pour la campagne de l’année, ce qui devrait porter à 43 % le taux de surfaces en filière à valeur ajoutée.

 

 

L’offre de conseil et de services en soutien au développement des filières

 

« En 2021, nous avons fait le choix du conseil dans le cadre de la loi EGALIM et avons déployé notre nouvelle offre de conseil agronomique aux agriculteurs avec la mise en œuvre effective de prestations auprès de 1 800 exploitations du Sud-Ouest » rappelle Anne-Claire Richard, Directrice Marketing et Innovation du Pôle Agricole.

« Pour la campagne 2022, nous souhaitons poursuivre le développement de ces offres de conseil. Pour cela, nous avons renforcé leur contenu avec l’intégration des prestations réglementaires, notamment le PPF (Plan prévisionnel de fumure) et la PAC, et le déploiement d’outils d’accompagnement au pilotage de la commercialisation. Nous avons également clarifié le lien avec les actions d’animation de nos Organisations de Producteurs pour permettre au conseil de soutenir le développement des filières. »

 

La coopérative compte sur l’utilisation de son outil de traçabilité VISION AGROCLIC pour répondre à ses engagements vis-à-vis des producteurs dans le cadre du conseil mais également de ses clients industriels dans le cadre des contrats filières.

 

Témoignage de Philippe Joseph, agriculteur adhérent à Lons (64) « J’ai souscrit à un contrat Gaïa pour valoriser et diversifier ma production de maïs : je produis du maïs doux, du waxi et du maïs recherche. C’est aussi une façon de garantir mon revenu. Cette démarche est pour moi assez naturelle puisque je suis engagé sur des pratiques durables depuis quelques années déjà. Logiquement, je remplis donc les critères du cahier des charges de Gaïa : mise en place de couverts végétaux, simplification du travail du sol, réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, gestion de déchets, optimisation de l’eau… Cet engagement est une étape intermédiaire avant l’agriculture régénératrice, que j’aimerais tester à terme sur mon exploitation. En tant qu’agriculteur, je pense que j’ai le devoir de lutter contre le réchauffement climatique, d’aller vers le bas carbone, et, plus largement, de répondre aux attentes sociétales. Dans cette même logique, je débute, avec mon fils, une activité de vente directe de viande bovine respectueuse de l’environnement en système extensif ».

 

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